6 novembre 2009
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De retour avec un nouvel article sur les frasques de mon prof d'écoute et d'oral (cliquer ICI pour lire le premier épisode).
Hier matin, celui-ci nous a prouvé qu'il pouvait être un acteur hors pair mais aussi que nous étions tous plus lâches les uns que les autres! Quelques jours auparavant, notre laoshi (professeur en chinois) nous avait averti qu'un autre professeur viendrait assister à un des ses leçons, probablement parce qu'il doit être fraîchement diplômé. Le cours débute et un femme d'une quarantaine d'années entre dans la salle et prend la première place libre. Notre prof nous la présente et finit son petit discours par des applaudissements, poursuivis par quelques étudiants.
Et c'est là que la métamorphose est intervenue. Derrière son bureau, il sort pour la première fois des feuilles de notes, ouvre son livre de cours et début une nouvelle leçon alors que nous n'avions absolument pas terminé la précédente. Personne ne dit rien, complices involontaires de sa supercherie. Lectures des nouveaux mots et nouvel surprise, notre professeur détaille chaque mot, exemplifie, nuance... Vous me direz "c'est normal", je vous répondrais que oui, mais pas venant de lui. En général, on passe sur les mots et à nous de creuser si nous rencontrons une difficulté.
Enfin bref, je ne vais pas vous détailler tout le cours mais en bref c'était un cours parfait, presque un peu trop, où le seul reproche que l'on peut lui faire c'est d'avoir un peu trop parler. Mais on ne pouvait pas lui en vouloir, la leçon ne nous était pas destinée mais consistait simplement à prouver à l'experte à quel point il pouvait être un bon professeur.
La pause arrive, la dame se retire. Le cours recommence. Le prof, le sourire jusqu'aux oreilles nous demandent nos impressions, comme si nous avions assisté à un spectacle (ce qui, en effet, était le cas!). Puis il redevient lui-même, repart dans tous les sens, en nous demandant par exemple quel est, selon nous, la meilleur marque de climatiseur...
Autre jour, autre frasque. Aujourd'hui, pour une raison qui m'échappe encore, nous parlons de chien. Il nous avoue qu'il aime beaucoup les tous petits chiens blancs, des chiwawa en fait. Pour une raison qui m'échappe encore plus, je rentre dans la discussion et je lui dis qu'à ce moment là, autant prendre un chat. Et là, indignation total: Ah non non non, les chats c'est pas bien! Bon...et pourquoi? Et bien, vous avez déjà vu les yeux d'un chat? Quand il vous regarde, ça donne mal à la tête...
Bon, le maître a parlé, deuxième salve tirée!
Hier matin, celui-ci nous a prouvé qu'il pouvait être un acteur hors pair mais aussi que nous étions tous plus lâches les uns que les autres! Quelques jours auparavant, notre laoshi (professeur en chinois) nous avait averti qu'un autre professeur viendrait assister à un des ses leçons, probablement parce qu'il doit être fraîchement diplômé. Le cours débute et un femme d'une quarantaine d'années entre dans la salle et prend la première place libre. Notre prof nous la présente et finit son petit discours par des applaudissements, poursuivis par quelques étudiants.
Et c'est là que la métamorphose est intervenue. Derrière son bureau, il sort pour la première fois des feuilles de notes, ouvre son livre de cours et début une nouvelle leçon alors que nous n'avions absolument pas terminé la précédente. Personne ne dit rien, complices involontaires de sa supercherie. Lectures des nouveaux mots et nouvel surprise, notre professeur détaille chaque mot, exemplifie, nuance... Vous me direz "c'est normal", je vous répondrais que oui, mais pas venant de lui. En général, on passe sur les mots et à nous de creuser si nous rencontrons une difficulté.
Enfin bref, je ne vais pas vous détailler tout le cours mais en bref c'était un cours parfait, presque un peu trop, où le seul reproche que l'on peut lui faire c'est d'avoir un peu trop parler. Mais on ne pouvait pas lui en vouloir, la leçon ne nous était pas destinée mais consistait simplement à prouver à l'experte à quel point il pouvait être un bon professeur.
La pause arrive, la dame se retire. Le cours recommence. Le prof, le sourire jusqu'aux oreilles nous demandent nos impressions, comme si nous avions assisté à un spectacle (ce qui, en effet, était le cas!). Puis il redevient lui-même, repart dans tous les sens, en nous demandant par exemple quel est, selon nous, la meilleur marque de climatiseur...
Autre jour, autre frasque. Aujourd'hui, pour une raison qui m'échappe encore, nous parlons de chien. Il nous avoue qu'il aime beaucoup les tous petits chiens blancs, des chiwawa en fait. Pour une raison qui m'échappe encore plus, je rentre dans la discussion et je lui dis qu'à ce moment là, autant prendre un chat. Et là, indignation total: Ah non non non, les chats c'est pas bien! Bon...et pourquoi? Et bien, vous avez déjà vu les yeux d'un chat? Quand il vous regarde, ça donne mal à la tête...
Bon, le maître a parlé, deuxième salve tirée!